Ce mercredi soir, au Conseil communal, nous avons notamment discuté :
Comment les personnes porteuses d’un handicap sont intégrées dans le personnel de la Ville Le télétravail est organisé au sein de la Ville Le Plan de cohésion sociale aide les citoyens Lutter concrètement contre les inondations Des projets d’urbanisation refusés Espace aquatique : le projet de piscine avance… Motion contre la guerre de Poutine en Ukraine et comment la Commune aide les réfugiés Bruno Malter, ancien journaliste, a reçu le titre de citoyen d’honneur Des critères objectifs pour se prononcer sur les projets éoliens
De l’emploi des personnes porteuses d’un handicap, il y a plus de 9 ETP, « nous sommes largement au-delà de l’obligation légale de 5 ETP qui doivent être engagés par la Ville » Laurence Dooms, Echevine du Personnel, « il y a aussi les personnes qui viennent bénévolement du Foyer de Bothey, qui viennent aider l’équipe du cimetière et qui ne sont pas comptées dans le personnel »
D’un règlement de télétravail structurel pour le personnel ; comme Echevine du Personnel, Laurence Dooms a expliqué : « la discussion a eu lieu avec les syndicats, la Directrice générale et les responsables de chaque Département de l’administration. La crise Covid nous a montré que chacun a pu s’adapter aux règles et rythme du télétravail dans des conditions parfois pas évidentes; passer d’un télétravail de crise à un télétravail structurel est une évidence pour une administration moderne.»
Le Plan de cohésion sociale a été mis sous les projecteurs, via son rapport d’activité. Des projets multiples avec des ASBL partenaires mais aussi le CPAS, où des projets notamment pour aider les plus faibles par rapport au grand froid ou les canicules. A l’occasion d’une question, Isabelle Groessens a pu expliquer que « le projet d’épicerie sociale sera précédé d’un diagnostic des besoins, sera encadré méthodologiquement par la Fédération des Services Sociaux et avec le partenariat des Restos du Coeur » Un projet de démocratie alimentaire sera aussi mis sur pied avec le Centre culturel de Gembloux, avec aussi le partenariat de la commune de Sombreffe.
Suite aux inondations, un soutien de la Ville à l’installation de fascines avait été mise en place lors d’une Conseil communal précédent. Pour cela, trois conventions seront reconduites et 10 seront créées. Aujourd’hui, il s’agit de proposer une convention pour l’installation de bandes de miscanthus. Trois agriculteurs ont marqué leur principe pour placer du miscanthus à Beuzet, Les Isnes et Sauvenière.Dans le même ordre d’idée, la Ville adopte un règlement pour soutenir les personnes qui veulent mettre des installations anti-inondations (avaloirs, clapets anti-retours, fascines , haies, digues amovibles, …) peuvent obtenir un subside de maximum 50 %, avec un maximum de 750 €. La mesure de soutien est rétroactive (après le 1er mai 2021) Mais pour toute demande pour une dépense réalisée après l’entrée en vigueur de la mesure (mi-avril 2022), une demande préalable doit être réalisée à la Ville.
Encore une fois, le dossier de la construction de 4 habitation est est repassé devant le Conseil. Suite au refus de l’ouverture de voirie par le Conseil, le dossier avait été accepté par le Ministre (de manière incompréhensible, malgré une argumentation tout à fait défavorable à ce projet) Gauthier a dit « j’aimerais qu’on ait un Ministre de l’Aménagement du Territoire et pas un Ministre de l’Urbanisation » La Commune ira en recours donc contre cette décision.
Espace aquatique : le cahier des charges sur l’analyse de la qualité des sols et des eaux. A cette occasion, l’Echevin des Sports, Manu Delsaute , a pu expliquer : « Le cahier ds charges va donner des objectifs et recommandations, on ne peut pas être trop précis, on ne peut pas tailler le marché pour l’une ou l’autre entreprises. Les critères énergétiques sont importants. Le financement : quand on parle de 11 millions, c’est avec tous les bords ; il s’agit de 9 millions pour seulement la piscine. Le mode de gestion, ce serait une concession. Il faut assurer une diminution : 1 bain, c’est 10 euros, mais on ne peut pas faire payer cette somme aux baigneurs. Ce sera donc coûteux pour la Ville. « La Ville payera une rente annuelle au concessionnaire pour un service aux citoyens. C’est celui qui demandera la rente la moins chère qui aura le marché.»
Mobipoints : identifier les points intermodaux de la Commune : Gauthier, Échevin de la Mobilité : « la Ville va se faire accompagner pour avoir des points dans le futur des véhicules électriques et partagés. »
Motion Ukraine : à l’initiative d’une conseillère communale socialiste, le Conseil communal a voté une motion condamnant l’agression militaire russe contre l’Ukraine et appelant à la solidarité. Le Bourgmestre a expliqué ce que la Commune fait : Un appel au dons a été relayé et des citoyens apportent des colis tous les jours. Cinq voyages ont été faits vers le palais du Heysel. Un appel aux familles d’accueil a été réalisé : 90 ménages se sont proposés. Même des familles non gembloutoises se sont proposées. Les personnes réfugiées arrivent : 50 la semaine passée, hier, une seule personne ; 17 personnes sont arrivées ce soir durant le Conseil. Fedasil prévient quelques heures avant l’arrivée du car. La réactivité est au rendez-vous. Il y a 32 hébergements pour 76 réfugiés : femmes, enfants, personnes âgées, animaux. Il y a encore 59 familles sont en réserve. Le CPAS aide aussi les personnes à avoir droit aux aides. Il y a quelques gembloutois qui traduisent en ukrainien. Ce lundi, le réseau des acteurs gembloutois s’est réuni pour apporter une aide, comme le Groupe Alpha, le SEM, le CAI, la Croix-Rouge. Une rencontre avec les familles hébergeuses sera réalisée la semaine prochaine. Dans le centre culturelAtrium 57, un temps de retrouvailles et d’entraide sera organisé le mercredi après-midi pour les Ukrainiens.Isabelle Groessens, comme Présidente du CPAS, a précisé : « Les crises se succèdent et encore une fois, on peut observer comme les citoyens gembloutois sont au rendez-vous. Le tissu associatif se connaît et travaille ensemble, il est hyper réactif. Cela soulève aussi des questions : la dignité humaine doit être accessible à tous. Les travailleurs sociaux se posent des questions : comment se positionner comme aider, communiquer, pour tous, pour tous les citoyens, de manière non discriminante. On a été très réactifs et des questions sont encore sans réponse. Il faut rester à l’écoute.»
Philippe Grevisse s’est exprimé au nom du groupe Ecolo : « Soyons attentifs à l’extension des droits octroyés aux ukrainiens à tous et soyons attentifs aussi au peuple russe qui n’a pas voulu de cette guerre. Nous nous réjouissons de la solidarité exprimée par les citoyens et les associations.»
Lors de la crise Covid, en mai 2020, Bruno Malter, ancien journaliste du journal l’Avenir, avait reçu le titre de citoyen d’honneur de a Ville de Gembloux. Il a reçu son titre, a signé le Livre d’Or et a reçu un cadeau des mains du Bourgmestre. Celui-ci a rendu hommage aux qualités déontologiques de l’ex-journaliste. Bruno Malter a exprimé sa reconnaissance, a rendu hommage à ses collègues journalistes qui défendent la liberté d’informer à travers le monde.
A l’occasion d’une question sur un projet éolien, Laurence Dooms a précisé que « seuls les éléments objectifs sur le projet permettront de déboucher sur une décision, et pas l’affirmation ‘j’aime ou j’aime pas’ »Compte-rendu par Fabrice Adam 
