Conseil communal du 7 septembre 2022

Publié le 8 septembre 2022
Rédigé par 
Fabrice Adam
Ce mercredi soir, au Conseil communal de Gembloux, nous avons discuté notamment de :
  • La crise de l’énergie
  • Les taxis à Gembloux
  • Le nouveau bâtiment du Service Travaux de la Ville
  • La Ville se protège contre les cyberattaques
  • Des nouvelles pistes cyclables et trottoirs et routes réparées à Gembloux
  • Le compte 2021 du CPAS et la première modification budgétaire 2022
  • Une nouvelle cour à l’école de Beuzet
  • Une formation vélo pour les enfants de Gembloux
Crise de l’énergie : la Ville va faire partie d’une centrale d’achat organisée par le Bureau Economique de la Province de Namur (BEP) A l’occasion de ce point, Laurence Dooms, Echevine de l’Energie, Climat et de la Transition, a déclaré : « Idefin, qui organise le groupement d’achat des fournitures d’énergie, a déjà annoncé une augmentation des prix de l’énergie (électricité et gaz) entre 200 à 300 %» Pour faire face à cette crise et pour aider les citoyens et les entreprises, la Ville a déjà mis en place beaucoup de choses : primes pour les audits, PAEDC, plateforme Henestia, etc. Ce sont des éléments mis en place mais cela ne sera pas suffisant. Il faudra mettre en place une Commission communale de l’Energie. Par ailleurs, le Ministre wallon des Pouvoirs locaux a envoyé une circulaire pour aider les communes à mettre des actions. A Gembloux, on fait déjà beaucoup. Par exemple, on a avancé sur les luminaires publics : d’ici fin d’année : 37 % des luminaires seront dimmables (luminaires que l’on peut moduler au contraire des anciens pour lesquels il n’y a qu’un interrupteur on-off ) Il faudra se retrouver en bonne intelligence pour voir ce qu’il y a lieu de faire. »
Les taxis à Gembloux : les tarifs maximum des taxis à Gembloux sont réglementés par la commune. On a voté un nouveau règlement, l’ancien datait de 2014.
Le nouveau bâtiment du Service Travaux de la Ville : on a voté l’acquisition du terrain sur la zone du nouveau site « Mitiska », sur l’ancien entrepôt Soquet. D’une surface d’un hectare pour un prix de 344.000 € alors que sa valeur est d’1 million €. Grâce au mécanisme des charges d’urbanisme imposé au promoteur, cela réduit le montant de près de 700.000 €. Sur ce terrain sera construit un nouveau hangar communal pour le Service Travaux. La surface actuelle du service est d’un peu plus de 60 ares. Laurence Dooms, Échevine en charge de l’environnement, a expliqué « sur ce site, le promoteur a prévu des zones de biodiversité : des zones d’eau, l’ouverture du ruisseau, pour les batraciens, des plantes rares, etc. » Avec ses compétences Finances, Aménagement du Territoire et Mobilité, Gauthier le Bussy a précisé « c’est une bonne opération financière pour la Ville et l’emplacement a été considéré comme excellent au niveau aménagement du territoire. »
La Ville se protège contre les cyberattaques : via une centrale d’achat de l’intercommunale IMIO, la Ville aura accès à des audits et des équipements de sécurité informatique pour se protéger des hackers et autres pirates informatiques.
🚲 Des nouveaux trottoirs, pistes cyclables et réparations de routes à Gembloux : Le programme PIMACI financera pour plus de 2 millions €, par la Région wallonne, des travaux de mobilité : routes, trottoirs et voies cyclables mais aussi des évacuations des eaux, des investissements pour lutter contre les inondations, etc. Le PIMACI subsidie à 80 % Gauthier le Bussy a déclaré « Cela rajoute du travail aux équipes qui travaillent déjà sur Wallonie Cyclable. Je les remercie pour ce travail de qualité. » Les dossiers concernent des rues dans les villages comme la Rue aux Cafés à Grand-Leez, le croisement rue de l’Aumône / rue du Trichon à Sauvenière ou dans le centre : le réaménagement de l’Avenue de la Faculté vers la gare, la Rue de Mazy.
🤝 Le compte 2021 du CPAS et la première modification budgétaire 2022 : Isabelle Groessens, Présidente du CPAS, a expliqué : « le résultat de l’exercice est en léger mali de -67.000 € mais en global il est en boni de 592.000 €. Pour expliquer le contexte de préparation du budget 2021, on était en octobre 2020, en pleine vague Covid. A ce moment, la Ville a voulu protéger le CPAS et ses services à la population en le finançant à plusieurs reprises. Pour les dépenses 2021, il y a eu une augmentation en personnel, une diminution des dépenses de fonctionnement, une augmentation des dépenses de transfert (pour les personnes qui en ont besoin) Dans les recettes, le taux d’occupation des Maisons de repos a augmenté. »
Passons en revue secteur par secteur :
  • Pour le secteur des Maison de repos : en 2021, le taux était de de 95 % et maintenant il est de 100 %. En 2021, c’était une « année COVID » durant laquelle on a du réapprendre à vivre.
  • Secteur crèches : le résultat est en mali de 316.000 € (au lieu de 336.000 € l’année précédente) ; il y a 2 crèches avec 133 places au total. Ce secteur a dû s’adapter à la réforme MILAC (milieu d’accueil), des collaborations avec le Service Citoyen ont permis d’intégrer des jeunes dans le personnel des crèches.
  • Secteur social : il y a une augmentation du nombre de bénéficiaires du Revenu d’Intégration Social (RIS), on approche les 400 bénéficiaires. Il y a beaucoup d’ouverture pour des courtes périodes, en attendant de passer au chômage ou alors des indépendants. A Gembloux, 28 % des bénéficiaires du RIS sont étudiants. On constate une augmentation des Aides médicales urgentes :+ 75 % de 48 à 84 AMU octroyées.
  • Service logement : ce service aide les personnes à retrouver un logement, notamment via l’Agence Immobilière Sociale.
  • Cellule énergie : en 2020, il y a eu moins de dossiers à cause d’une restructuration ; en 2021, cette cellule a bien démarré 130 dossiers traités et 191 actions menées.
  • Service médiation de dettes : des aides individuelles et des actions collectives sont menées par ce service
  • Service d’insertion : il y a eu la mise à l’emploi sous statut « article 60 » : 48 personnes en 2021, on constate une baisse car il y en avait 62 en 2019 et 51 en 2020. Une des hypothèses est qu’il y a beaucoup d’étudiants dans les bénéficiaires. Sur les 392 bénéficiaires du Revenu d’Intégration Sociale, il y a 36 personnes qui travaillent : ce sont des travailleurs pauvres. Le CPAS doit leur donner un complément car leur salaire n’est pas assez haut pour vivre dignement.
  • Service aide à domicile : 52 % d’augmentation entre 2020 et 2021, service transport social, repas à domicile et des projets : espace communautaire.
  • Beaucoup de projets : partage tes sur+, Caravane, Actions collectives, Fortes chaleurs, diagnostic aide alimentaire. Un projet Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée a été déposé avec des partenaires. Il s’agit de proposer aux chômeurs de longue durée, selon leurs compétences et leur volonté, de créer de nouveaux emplois pour rendre des services à la pouplation ou à l’environnement, non couverts par des entreprises existantes.
Isabelle Groessens, Présidente du CPAS, a conclu en disant « les services ont fourni un grand effort et ont fait front pour assurer la dignité humaine. Certains ont été jusqu’à l’épuisement. Il y a un besoin de revenir à la notion de bien-être au travail.»
Philippe Grevisse, chef du groupe Ecolo, s’est exprimé ainsi : « on ne peut que féliciter et remercier l’ensemble du personnel, tous services confondus, d’avoir tenu bon, d’avoir fait preuve d’adaptabilité, de solidarité et de créativité et d’avoir démontré son souci d’être d’abord « au service » des Gembloutois, parfois jusqu’à l’épuisement personnel. » (son intervention complète en commentaire)
L’école de Beuzet : maintenant que les travaux de construction de la nouvelle école sont bien avancés, la Ville prévoit la rénovation de la cour de l’école.
Une formation vélo pour les enfants de Gembloux : « Depuis 2006, 4.000 petits gembloutois ont bénéficié d’une formation vélo. Cette année, ce sont plus de 300 enfants des écoles de Gembloux qui seront formé à l’usage du vélo dans la circulation. » a précisé Gauthier le Bussy, Echevin de la Mobilité.
A l’occasion d’une question sur les logements, Isabelle Groessens, Echevine du Logement, a décrit ce qui se passe à Gembloux : « Il y a un règlement contre les logements inoccupés. Un inventaire est réalisé et la Région wallonne autorise de recevoir les données des fournisseurs d’électricité et d’eau pour détecter les consommations anormalement basses. Dans le cadre de la procédure, en premier lieu, on invite les propriétaires à les rencontrer. Ensuite, on envoie un 2ème courrier s’il n’y a pas de réactions, et puis en 3ème lieu, il y a la taxation. Après, on fait une action en cessation, ce qui a déjà été fait pour un logement. Et enfin, on peut recourir à la prise en gestion à l’amiable ou forcée. »
Compte-rendu réalisé par Fabrice Adam