Dans le détail :

Le budget participatif sera relancé, pour une 3ème édition. Le processus démarrera en septembre 2025 et se terminera en mai 2026. Pour cette édition, la plateforme MonOpinion du SPF Stratégie & Digitalisation sera utilisée. Gauthier le Bussy, qui était en charge de ce dispositif, s’est réjouit de la relance de ce budget participatif, qui a permis l’émergence de nouveaux projets citoyens.

Comme prévu dans le Périmètre de remembrement urbain (PRU), qui encadre la rénovation du quartier de la gare, le Parc Crélan faisait partie des « charges d’urbanisme » qui sont dues par les promoteurs immobiliers qui vont construire le quartier.

Comme évoqué lors des Conseils communaux précédents, le bâtiment Crélan ne sera pas vendu à un investisseur privé car cette vente n’a pas été autorisée par la Région, puisque le bâtiment fait partie du Périmètre de Remembrement Urbain. La Ville pourra acheter et faire offre pur acquérir ce bâtiment. Gauthier le Bussy est intervenu en disant : « nous espérons que ce bâtiment pourra aussi profiter à la collectivité gembloutoise »

Plusieurs projets en faveur de l’environnement sont poursuivis par la Ville : prime pour l’acquisition d’une compostière individuelle pour les particuliers, subventions de projets dans le cadre du Plan Communal de Développement de la Nature

Le Collège a présenté 10 règlements de redevances et de taxes. Par la voix de Fabrice Adam, le groupe Ecolo a déploré certaines augmentations, notamment la redevance sur les terrasses, qui avaient été suspendues durant la période Covid et puis après, en soutien au secteur Horeca. Cette redevance est donc rétablie par le collège Bailli-MR, « alors que qu’un des deux partis avait promis une diminution des impôts durant la campagne électorale ! » a déclaré Fabrice. Le groupe a voté favorablement aux redevances sur les dépôts sauvages, qui sont des incivilités environnementales.

Le compte 2024 montre un boni de 541.000 €, et les réserves totales sont de 14,8 millions €. Les finances de la Ville de Gembloux sont saines. C‘est le témoin d’une gestion sérieuse et responsable des finances communales, assumées entre 2018 et 2024 par Gauthier le Bussy, comme Échevin des Finances. Gauthier a déclaré qu’ : « il faut initier un travail prospectif : quelle est la vision de la Ville pour le site de l’ancienne piscine ? Quel avenir pour le dépôt communal de la rue des champs ? Que faire du site des Dauphins ? Comment financer les deux parvis de Gare dans le cadre des redéploiements immobilier ? »

Après intervention des différents groupes, Laurence Dooms a insisté sur l’importance d’une véritable politique de soutien au personnel et de poursuivre les recrutements indispensables à un administration au service des Gembloutois. Le bourgmestre a bien confirmé cette intention, nous y resterons particulièrement attentifs.

Concernant la première modification budgétaire, Gauthier a rappelé que « les mesures prises à d’autres niveaux se font déjà sentir et nous rappelons l’impact important pour le CPAS des restrictions relatives aux allocations de chômage et vous inviter à être particulièrement attentifs et réactifs aux besoins en personnel et financier que le CPAS pourrait rencontrer d’ici quelques mois. »

L’ASBL Gembloux Omnisport va recevoir un subside comme chaque année. Mathilde Fraipont Feron a demandé où en est le projet de transformation de l’ASBL en Régie Communale Autonome. L’Echevin des Sports a répondu que le ruling (demande préalable avant de réaliser les modifications) au SPF Finances est toujours en attente. Le dossier est donc en attente.

Laurence Dooms a posé des questions sur le chantier en cours dans le centre (ores- fibre) : quelle communication aux riverains ? Quelle signalisation ? Quelles pénalités pour les manquements au chantier, les trottoirs dégradés ? Quand seront refaits les marquages qui ont disparu (lignes, emplacements de parking et spécialement ceux pour les personnes à mobilité réduite ?) Coment faire en sorte que pour la suite des travaux ces aspects soient mieux maîtrisés et que les entreprises sur le terrain respectent mieux leurs obligations?

L’Échevin des travaux a reconnu que la communication de ces entreprises n’était pas optimale et que les travaux de remise en état n’étaient pas nécessairement réalisés dans les règles de l’art. Un agent de la Ville consacre un certains temps à l’encadrement de ces chantiers et n’a pas la tâche facile, les constats rapportés lui seront rapportés. Laurence Dooms insiste que l’action de la Ville dans la surveillance de ces chantiers soit visibilisée et que les riverains puissent le cas échéant rapporter leurs constats de défaillance.

Concernant les inondations à Ernage, Fabrice a posé une question sur les aménagements « cela fait un an, le 12 mai 2024, que des milliers de litres d’eau se sont déversés à Ernage » Il a posé des questions sur les aménagements réalisés par la Ville en amont et en aval du ruisseau. L’Echevin en charge des inondations a expliqué les différents travaux.

Avec aussi Isabelle Groessens

Compte-rendu par Fabrice Adam