Conseil communal du 27 janvier 2021
Publié
le
11 décembre 2021
Rédigé par
Fabrice Adam
Rédigé par Fabrice Adam
Ce mercredi soir, à Gembloux, le Conseil communal s’est tenu, encore une fois, sous forme virtuelle. On peut le visionner ici : https://www.youtube.com/watch?v=xsTbPd3mjYA
Comme chaque année, le Conseil de l’Action sociale et le Conseil communal se sont réunis (c’est une obligation légale) C’était l’occasion pour Madame Emilie Loward (responsable du Plan de Cohésion Sociale) et Madame Céline Decamp (Responsable du secteur social du CPAS) de présenter les synergies entre le CPAS et la Ville. Notamment les différentes aides qui ont été offertes durant la crise Covid : aide aux seniors, aides alimentaires.
L’aide alimentaire a aidé 400 à 450 personnes (200 ménages), 3.393 colis ont été distribués en 2020
45% des personnes ne fréquentaient pas les services d’aide alimentaire, ce qui montre l’impact de la crise sur les revenus des citoyens
Notre chef de groupe, Philippe Grevisse a proposé à l’ensemble des conseillers d’applaudir les agents du CPAS qui « prennent sur eux (…) de faire preuve de créativité et de solidarité pour veiller au bien être des Gembloutois de tous âges et maintenir un maximum d’humanité là où les règles de confinement nous privent de contacts, de liens et de gestes pourtant vitaux pour notre équilibre. »
Fabrice Adam a posé une question sur la mise en place du projet d’épicerie sociale, comme perspective pour l’aide alimentaire à Gembloux. Une épicerie sociale permet aux « personnes aidées (de) choisir les produits dont elles ont besoin: cela renforce leur autonomie de choix de consommation. »
Isabelle Groessens, notre Présidente de CPAS, a présenté le Budget du CPAS pour 2021 :
l’occasion de faire le bilan 2020 : année éprouvante mais le personnel a assuré une « présence humaine et bienveillante » Elle remercie chaleureusement le personnel du CPAS qui a mené un « combat contre le virus et pour la dignité humaine »
Le nombre de personnes bénéficiaires du RIS a augmenté de 30% entre janvier et novembre 2020 et atteint 270 personnes aujourd’hui. 47 % de personnes isolées.
En 2021, de nombreux chantiers sont ouverts : redynamisation du secteur énergie, informatisation du service social, nouveau poste d’un agent qui va travailler sur les assuétudes, attention aux publics vulnérables (indépendants, transmigrants, sans-abris, personnes errantes)
La crise nous a montré que les Maisons de Repos doivent évoluer : « Moins de soins, plus de liens » Il faudra développer un projet de vie plus individualisé, plus d’accompagnements.
Dans le cadre de la réforme des milieux d’accueil de la Fédération Wallonie-Bruxelles (MILAC), les crèches seront fusionnées : il n’y aura plus que les « Roitelets » et les « Petites Châtaignes » On passera de 131 à 133 places.
Isabelle Groessens a souligné qu’il fallait « remercier la Ville pour l’aide qu’elle nous a témoigné en 2020 mais aussi en 2021 » La dotation augmente de 14,2%.
Philippe Grevisse souligne que « la carte de la solidarité a été jouée à Gembloux » Dans d’autres communes, il existe un bras de fer entre CPAS et Commune pour les moyens financiers.
Placement de luminaires au parc de la Maladrée à Lonzée par ORES : Laurence Dooms, Echevine du Climat et de l’Energie, nous explique « l’option a été choisie d’éteindre complètement de minuit à 6h du matin. Ce qui réduit la consommation d’énergie et la pollution lumineuse. Dans d’autres lieux, on fera un éclairage lorsque les piétons passent.»
A l’occasion d’une question de Valérie Hautot, Laurence Dooms, Echevine de l’Environnement, a rappelé que les abattages d’arbres étaient soumis à une autorisation. Si le permis est octroyé, il sera demandé une replantation. Si l’abattage n’a pas été déclaré, il y aura sanction administrative et le Parquet sera saisi.
Gauthier le Bussy, Echevin de la Mobilité a répondu à une question sur une borne électrique de recharge pour véhicules électriques. Le projet date de 2015 et la borne devait être placée en janvier 2020. Dès la mise en service, la Ville devrait en être gestionnaire car ORES ne plus légalement l’être.
Compte-rendu : Fabrice Adam