Le Conseil communal voit des conseiller.e.s partir et d’autres arriver : Émilie Lévêque, du groupe Bailli, qui est active depuis presque 20 ans dans la vie politique gembloutoise, a remis son mandat. Qu’elle soit remerciée pour son engagement. Elle sera remplacée par Laora Watelet, qui prêtera serment au prochain Conseil.

De nouveaux règlements de police, notamment pour intégrer des sanctions environnementales, ont été votés pour punir les comportements inciviques. Laurence Dooms, Échevine de l’Environnement, s’est réjouit de l’aboutissement de ce travail et elle a ajouté « il y a aussi la possibilité de donner des sanctions sous forme de travaux d’intérêt général, via la médiation » Philippe Grevisse, chef de groupe Ecolo, s’est aussi réjouit et a exprimé le vœu que ce nouveau règlement fasse partie d’une large publicité

Supracommunalité : une sorte de « conférence informelle de Bourgmestres », qui peut sembler une nouvelle couche de la lasagne institutionnelle, nous interroge pour sa finalité et son utilité. Philippe Grevisse a demandé au Bourgmestre le bilan qu’il en tirait, sur différents thèmes qui y sont discutés : le regroupement des fabriques d’église réalisé du côté d’Onhaye, l’aide apportée aux sans-abris et gens du voyage ou encore la cartographie des terres publiques par Terre-en-Vue. Le Bourgmestre a répondu qu’il était enrichissant et intéressant d’échanger avec les autres bourgmestres.

Rachat du site de la briqueterie, déjà évoqué il y a quelques mois, un ancien lieu industriel, où la nature a repris ses droits : un étang avec des zones de biodiversité. Laurence Dooms, échevine de l’environnement, s’est félicité de l’aboutissement du projet « c’est un beau projet de préservation de la biodiversité. Certains endroits du site seront accessibles mais d’autres seront préservés. »

Plateforme EN’Hestia : ce projet permet d’accompagner les ménages à réaliser un « quickscan », forme d’audit-énergie rapide de leur maison et de se faire accompagner pour réaliser les travaux. Depuis 2022, ce sont 87 ménages qui ont fait un quickscan et 47 ont fait réaliser un audit énergie. On prolonge la convention pour une durée de 3 ans.

Le budget 2024 du CPAS. Avec les différentes crises, Isabelle Groessens, présidente du CPAS, nous parle de « nouvelles normalités » : des nouveaux publics, des problèmes de santé mentale, des personnes « sans chez soi » Les facteurs de vulnérabilité se conjuguent les uns aux autres. Il y a des pénuries du personnel « care » (soins) A Gembloux, il y a 389 bénéficiaires du Revenu d’intégration sociale (dont 94 étudiants), 63 bénéficiaires de l’équivalent du RIS (AERIS, dont 45 ukrainiens) Concernant le budget 2024: on constate l’augmentation des dépenses du personnel (indexation mais aussi les barèmes IFIC : liés à la fonction et plus lié au diplôme ; des chèques repas pour le personnel), la diminution des coûts de l’énergie. La dotation de la Ville est de 4,6 millions € sur un budget de 28 millions €. Cette part a augmenté en valeur absolue, mais en valeur relative, elle est restée stable à 16,5 % du budget total.

Au niveau des secteurs :

De manière transversale : un.e Directeur-trice Général.e est en train d’être recruté. L’attention au bien-être du personnel est important.

Budget : 28 millions €, dont plus de 50 % est composé des frais de personnel.

Philippe Grevisse a pu aussi remercier l’ensemble du personnel du CPAS : « chacun et chacune quelle que soit sa fonction et ses responsabilités : vous faites un travail exigeant mais vous faites un travail formidable. Du fond du coeur, et au nom de tous les Gembloutois et Gembloutoises : Merci ! »

Suite à des questions de conseillers communaux, notamment Laetitia Fain, notre échevin de la Mobilité, Gauthier le Bussy, a fait le point sur la réorganisation des lignes de bus TEC. Il a rappelé qu’il n’était pas le porte-parole du TEC. La ligne 72 Grand-Leez- Gembloux a été avancée le matin, et il y a eu des ajouts de bus supplémentaires et un rallongement vers Bovesse. Par ailleurs, pour les autres lignes, les différents acteurs sociaux seront consultés. D’autres modifications pourront être réalisées pour le futur.

Fabrice Adam, conseiller communal, a aussi posé une question sur l’idée d’installer un feu de circulation à Ernage sur la N4. Gauthier le Bussy a répondu que plusieurs éléments était en cours : un projet de nouveaux arrêts pour les bus express TEC et d’une traversée pour les relier. En même temps, il va y avoir en 2024 une étude pour un cyclostrade, qui pourrait se faire du côté ouest de la N4, la réalisation pourrait se faire courant 2025.

Compte-rendu par Fabrice Adam