Face à la crise, nombreuses réactions et décisions ont été prises dans une volonté de protéger nos parents ou grands parents.

“Ne sort pas, j’irai faire les courses pour toi. Je ne viens pas te rendre de visites, je ne veux pas te contaminer. Je ne veux pas aller voir mamy, j’ai trop peur pour elle.”
Voici des attitudes et discours qui partent d’un sentiment de protection, mais qui parfois tournaient à une protection qui pouvait ressembler à une forme d’infantilisation.

On se souviendra de la volonté du CNS de réouvrir les visites en maison de repos et les réactions d’incompréhension que cela a suscité. Le choix difficile entre ne pas faire rentrer le virus ou voir le virus de la solitude continuer à vivre.

A-t-on laissé une place aux aînées dans la gestion de la crise, les a-t-on assez écouté ?

Remettre les aînés au centre des préoccupations, c’est d’abord reconnaître la diversité dans les trajectoires du vieillissement : un octogénaire en santé n’a pas les besoins d’un septuagénaire vivant avec un stade avancé de la maladie d’Alzheimer ou des incapacités physiques. Reconnaître cette diversité est nécessaire pour éviter les étiquettes, l’âgisme et la stigmatisation qui en découle.
Elles nous l’ont répété maintes fois en ces temps de pandémie et de confinement : pensez à notre qualité de vie, et intégrez-nous à la conversation.

Écouter ce que les personnes qui vieillissent ont à nous dire concernant leurs priorités et leurs aspirations devrait faire partie de la solution et pourrait en étonner plus d’un.

De là, on peut partir sur comment Alain Maron a intégré les aînées dans les décisions. Comment continuer à prendre en compte l’avis des aînées dans les décisions. Comment intégrer l’avis des aînées dans la gestion d’une maison de repos.
 Les mesures sanitaires seront strictement respectées pour la sécurité de tous.

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